La Fédération des Hauts-de-Seine a fait plusieurs propositions aux partis dont nous nous sentons le plus proche
Cependant, force est de constater que, pour l’heure, aucun accord n’est envisagé.
Il ne suffit pas de parler d’unité pour avoir réellement envie de la faire. Les grandes déclarations sur l’unité masquent bien souvent des volontés hégémoniques !
Bien évidemment, des propositions de ralliement nous ont été faites, mais sans le moindre accord de réciprocité, cela n’est pas acceptable !
D’autres contacts nationaux ont eu lieu, dont nous ne connaissons pas, à ce jour, les conclusions mais dont nous vous ferons part dès que cela sera possible.
Il faut cependant rappeler ici que le mode de financement des partis politiques n’est malheureusement pas de nature à favoriser l’unité dès le 1er tour. En effet, ce financement est assis sur le nombre de voix réalisé par les candidats présents au premier tour ce qui pousse chaque parti à s’engager dans la campagne.
Pour compléter la liste des ingrédients de la non-unité de premier tour, ajoutons qu’en toute logique, chacun à gauche espère, et se battra pour, obtenir le plus grand nombre possible de députés, compte-tenu du résultat de la présidentielle.
À notre avis, les candidats Macron ne sont pas classables à gauche ! En effet, les politiques qui ont porté Emmanuel MACRON face à Marine LE PEN au deuxième tour de l’élection présidentielle doivent être remises en cause et ces candidats-là n’envisagent pas de le faire.
Comme nous le disons depuis de nombreuses années, la montée du Front National se fait sur une série d’abandons venant des partis dominant le pouvoir et la vie politique depuis 30 ans : abandon de la Nation, et des valeurs républicaines au premier rang desquelles la laïcité, abandon du peuple.
Les candidates et les candidats du MRC dans les Hauts de Seine défendront ces positions et ces valeurs, pour que dans les années à venir nous n’ayons plus à voter CONTRE un candidat, mais POUR un programme de gouvernement républicain qui unira la défense de la Nation à celle du peuple.
Jean-Pierre LETTRON