Interview Jean-Pierre CHEVENEMENT à l’Est Républicain Jeudi 02 février 2012

© L’Est Républicain, Jeudi le 02 Février 2012 / Ouverture France-Monde / Paris

Interview Qu’est-ce qui vous a conduit à renoncer à votre candidature ? C’est la difficulté de récolter les 500 signatures ?
Non, ce n’était pas le plus préoccupant. Il nous restait du temps et j’avais bon espoir d’y parvenir. La raison, c’est le manque de moyens financiers. Je ne suis pas riche, vous le savez bien… Avec 100.000 EUR, il ne m’était pas possible de faire une campagne.
Les sondages ne vous qualifiaient que de 1 % des voix, cela vous a-t-il découragé ?
Si j’avais mené une campagne démagogique, j’aurais peut-être eu plus de succès. Mais j’ai choisi une campagne délibérément pédagogique, très articulée, qui s’adressait vraiment à l’intelligence.

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Déclaration de Jean-Pierre Chevènement le 01/02/2012

Déclaration de Jean-Pierre Chevènement, Sénateur du Territoire de Belfort, ancien ministre, 1er février 2012.

Je me suis porté candidat à la Présidence de la République le 5 novembre 2011, « pour faire bouger les lignes » et mettre la gauche et la France à la hauteur des défis qu’elles doivent relever.Dans la grave crise à travers laquelle une construction européenne mal pensée dès l’origine, peut conduire la France à une position définitivement subordonnée, j’ai voulu, à travers cette « candidature pédagogique », rendre nos concitoyens attentifs à quatre enjeux majeurs de la période qui s’ouvre :

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Quand la CGT juge que Hollande a déjà perdu 500.000 voix

INTERVIEW Laurent Langlard porte-parole de la CGT-Mine-Energie estime que le candidat du PS à la présidentielle a commis une erreur industrielle et politique en s’engageant à fermer 24 réacteurs nucléaires.

Que pensez-vous de l’accord passé entre le Parti Socialiste et Europe-Ecologie Les Verts ?
Cet accord prévoit la fermeture de 24 réacteurs nucléaires. C’est une mesure arbitraire sur laquelle nous avons de grosses craintes. Si on ne considère que ceux qui travaillent directement dans ces centrales, la fermeture de 24 sites entraînera la perte d’emploi pour 20.000 salariés d’EDF et 20.000 prestataires.

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